Je t’ai cherché longtemps sans jamais te trouver
Et toujours ta douceur appelle
A l’ourlet de tes lèvres comme un baiser
Sur ton jupon gonflé un peu de fièvre
Et toujours le vent que tes rondeurs affolent
Cherche en te bousculant à t’effrayer un peu
Pour que de ton cœur secret un feu de sortilège
Embaume de ses parfums les lieux
Je t’ai cherché longtemps et chercherai encore
A ma façon barbare à goûter tes secrets
Dans la fraicheur enclose d’une roseraie
Ou d’un jardin sauvage que ton règne ose
Je ne sais pas traçant d’un fusain aiguisé
Exalter la candeur de tes plis satinés
Mais je te vois quand même à ma façon biaisée
Rose parmi les roses, chair blanche et lissée….