Il me restera inconnu
Ce regard du point du jour
Franges de cils sur œil de brume
Où lentement, par effraction
Pénètre la lumière du matin
Un geste peut-être de la main
Pour chasser de la nuit
Les dolentes sirènes
Qui posent sur ton front
Leurs baisers de silènes ?
Je ne sais….
Ni même la trace blonde
Du premier pas posé sur le parquet…
Ou ta voix en ascension douce
Sur la première pensée du jour…
Il me restera inconnu
Ce temps où ma virginité farouche
Ces aubes que je garde pour moi
Eclateront sous ton soleil
Comme des planètes qui s’émerveillent
Peut-être… ?
Mais moi, je cueillerai pour toi
La pointe du premier nuage
Rosé, dodu et sans outrages
Et la fraicheur des matins…
Encore une fois je ne puis dire que j’adore ce poème…
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Merci beaucoup, Elisabeth !
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