Hier, flânant dans le brouillard au bord d’un lac enchanté de brumes, je devinais plus que je ne voyais, l’architecture délicate des arbres sans parure, leurs branches filigranées de noir traçant leur ombre à peine distincte sur l’eau voilée. Les cris des oiseaux enfouis sous la ouate blanche me parvenaient à peine ; c’était un paysage de Merlin l’enchanteur, intemporel, suspendu entre diverses dimensions, et où, lentement, floconnée, s’est posée subrepticement une histoire de conte de fées…
subrepticement
Redevenue enfant, j’ai laissé glisser dans ma tête de multiples images irréelles, dont celle que voici….parfum d’ailleurs…