Dans mon bus,
Il y avait un mendiant,
Assis, solitaire et farouche,
Un bonnet de père Noël
Rongé sur son front rouge,
Et à ses pieds,
Sa valise de misère,
Tout usée.
Pas de regard,
Sous ses sourcils froncés,
Frondaison de solitude,
Harassée,
Deux traits noirs,
Des plis couchés.
Au milieu de la rue,
Le bus s’est arrêté,
Et le chauffeur a prié
Le malodorant SDF,
De descendre sur la chaussée.
Au fond du bus,
Les ménagères ont approuvé,
Et moi, je n’ai rien dit !
A l’échelle de mon désir,
Que valait cet homme oublié ?
Dans mon bus,
Il y avait un mendiant,
Il est devenu ce passant,
Pour qui rien n’existe vraiment….
La misère, quand elle se partage, ne soulage personne, elle continue de gaver ceux qui en multiplient les pains.
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Bonjour Tassera et bienvenue sur ces pages.
Je suis d’accord avec cette phrase, et inquiète, très inquiète que cela nous laisse finalement aussi tranquilles…
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Nos estamos acostumbrando a ver ese paisaje humano sin apenas hacer nada. Tienes razón, es inquietante y triste muy triste porque de nosotros depende cambiar las cosas. No podemos, ni debemos mirar hacia otro lado. Un abrazo, Colette -me encanta tu nombre-.
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Nous ne pouvons ni de devons laisser faire, et surtout, nous devons refuser la raideur du coeur, préalable à toutes les autres!
Merci, Barbara
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