J’ai cueilli l’hiver du bout des yeux,
Marchant à pas comptés sur un quai désert,
Là où la lumière pose ses faisceaux dorés,
Où l’eau en grâces épouse le ciel.
Le temps restait suspendu aux arches du pont,
Et le soleil, refusant de s’assoupir,
Léchait de sa langue d’or les pas des promeneurs.
La chanson de l’eau parlait d’amour,
De la fusion des ondes et des corps,
Un grand vent caressant posait sa main
Sur mon front,
Et je courais ivre de légèreté,
Seule au monde, un monde à moi toute seule,
Planète gyrophare ondoyant ses mystères,
Dans la douceur du soir…
« La canción del agua habla de amor/ de la fusión de ondas y cuerpos/ Un gran viento acariciador/ posaba su mano/ sobre mi frente… » Pasearía por ese puente haciendo mías esas palabras… Bonito poema, Phédrienne.!!!
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Mille mercis Barbara et jolie traduction !
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Beau texte, ( et l’image me parle, forcément en tant qu’ancien lyonnais)
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Merci rechab et bienvenue sur ces pages !
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