Je partirai pieds nus sans honte et sans regrets
Je partirai le front blessé
Et le cœur punaisé de frimas et d’eaux noires
Je partirai
J’y ai tant cru tu sais, j’y ai tant cru
Me battant contre les ailes folles des moulins
J’y ai tant cru
A faire exploser la lune
A croire que le soleil était éteint
Quand tu n’étais pas la…
Je partirai
Pour quelques voies de silence et d’ornières
Chercher la clarté d’un matin
Croire encore une fois que ce n’est pas l’hiver
Je chercherai le chemin
Et si je me suis trompée
Qu’éclate alors le vent des colères
Ca ne fait rien
Sur la trace des amours blêmes
Moi je pose encore ma main
Et ma voix que tu n’entendras plus
Je la jette en festin
A quelque oiseau de passage
Ou qu’il la laisse aux chiens…
Ta sensibilité flôre, touche les sentiments d’une manière dificil d’exprimer mais directe au coeur! Merci, merci, merci… Bisous.
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Barbara, comme un bel insecte avide de pollen 🙂
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Il y a tant d’horizons encore, derrière la tombe du silence,
Tu peux partir blessée, à déchirer la lune
Et l’image de l’aimé,
T’enfoncer dans les ornières, et t’égarer en chemin
Les oiseaux de passage, – ils ne te prennent pas ta voix,
Mais de la leur, te montrent, au petit matin,
Le jour naissant, dans ses habits de rosée,
Et la voie, un chemin ténu
Qui finit bien, un jour
Par sortir de l’hiver
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Merci rené !
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