Jour de blues et de gris, van goghien
Les nuages se serrent et se gonflent
Et le vent soulève les jupes au hasard
Et chiffonne les cheveux comme ça lui vient
J’adore ces temps d’orage
Juste avant les premières gouttes
Et leur tension presque palpable
C’est comme la montée d’un désir
Ca enfle, monte, gronde et puis
A la dernière lisière, parfois,
Ca se retient !
Les enfants ne s’y trompent jamais
Qui savent courir dans le vent
Après les pigeons doux
Et les cygnes querelleurs
Dans leurs mains juste un peu
Ils retiennent la folie de l’instant
L’ivresse de Dionysos
Et la fureur des printemps.
Bonjour Phédrienne
C’est beau et douce commencer la journée avec ce poème!
Merci pour sa beaute et ses images
Gros bisous.
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Je suis toujours heureuse de partager cela, ! Merci Barbara !
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