La grande bouche d’Août
A mangé les promeneurs
Longs, blancs et déserts
Les quais sous la touffeur
Respirent à peine
Et j’y traîne le poids des absents
Ombre pure et seulette
Ma giacomettique silhouette
Allonge ses pas silencieux
Et je guette le corps endormi
Du Rhône
Dont les bras inquiets enserrent
Les arches vives des ponts
Où aucun pas ne résonne
Le vent se lève violemment
Dans mes cheveux, il se chiffonne
La pluie menace et c’est tant mieux
Ma promenade incandescente
Orphée dans les pierres brûlantes
Que la soif enfièvre et assomme
Et je me rêve encore un peu
Sirène ondée de vertes algues
Monstre marin et délicieux…
Bravo !!! J’aime beaucoup ces belles images; ce promenade sur les quais…
Gros bisous.
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Et j’aime à t »y emmener avec moi par ce biais … Bisous, Barbara !
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