Narguant à qui mieux mieux
Ma lourdeur bipède
Mon ossature bizarroïde
Et ma lenteur newtonienne
Grâce et fragile légèreté
S’enlaçant dans un ballet étroit
S’amusent de mon impuissance
A les attraper !
Du bout de mon iris
Curieux et imparfait
Et de mon objectif patinant
Inutile de prétendre attraper
Au vol et à l’instantané
Cet envol de pétales
Et ces petites bêtes affamées
Tant pis !
J’offre à votre imaginaire
Le soin libre de compléter
De rivaliser de chimères
Et peut-être d’aller chercher
A son tour quelque image dorée !
Belle poésie, pour l’œil comme pour l’oreille ! (oui, je lis à voix, mais uniquement la poésie ;o))
J’aimeJ’aime