La puissance d’un songe m’a emportée bien loin
Au-delà de toutes frontières
Là où une voix d’enfant briseuse de silence
Portait tous les anges du ciel
Là où une main têtue, menue et silencieuse
Enserrait la mienne comme un collier blanc
J’ai cherché sa douceur, je la cherche indéfiniment
Cette sensation intemporelle d’exister en quintessence
Cette communion sans paroles, regard fiché comme une flèche
En plein cœur, ce qui vous fait exister à jamais
Ce qui ressemble à une danse d’amour sur les champs Elyséens
Là où la pluie n’a pas même d’importance
J’ai ce soleil dans le cœur, intraduisible, intransmissible
Qui n’a besoin de rien, se fiche des incroyants, se fiche des rages
Du temps qui serpente à son gré sur des chemins d’infortune
Mais j’ai besoin, de main en main, affleurement des doigts complices
Où se tend le fil du langage implicite, de l’indicible et du caché
De retenir la promesse de l’aube, celle qui m’a portée
Et sur laquelle aucun manteau de nuit ne vient jamais se coucher
Celle du verbe aimer….
¡Bellísima!!!
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Merci mille fois !
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