A peine me suis-je posée
Entre un rayon et une caresse de chat
Le dos à l’air parfumé
Et l’œil clignant aux éclats
Lumière batifolante
Espiègle comme une fille
Et plus loin, murmures de voix glissant
A l’ombre des persiennes paresseuses
Le jardin murmure encore d’été
Retient dans ses ombres les plis des roses
Offre dans l’encorbellement de ses branches
Des figues mûres comme des bouches
Je retiens mon souffle, je respire
Un cœur de marguerite, le ventre d’une rose
Grasse épanouie et dormeuse
J’irais travailler un peu plus tard
Quand l’été m’aura dessaisie
Là, je reste encore un peu
Piquée sur une herbe fine
Et me laissant glisser à la brise
Sans plus penser…
¡Bellísimas fotografías!!! Y hermoso poema; como siempre repartes belleza… gracias por ello.
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C’est tellement beau cette langue que je refuse de traduire ! Merci mille fois !
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