Parfois, la fièvre murmure dans mon corps
Entre frissons et fêlures
Comme un beau chant de Maldoror
Comme une insidieuse blessure
Mais aussi un chant de jungle puissant et fort
Montant à l’assaut de mon dos
De ma nuque
Glissant en ondes frêles sur ma peau
Courant de bas en haut
Ondoyant en serpent carnassier
Depuis ma tête, du creux de mon cerveau offert
Jusqu’à la paume de mes mains
C’est amusant, la fièvre
Ca court-circuite et ça zèbre
Et ça donne de drôles d’idées
Immobile, au milieu de ma jungle
Sous les frondaisons épaisses et moites
Je guette donc le pas de la panthère
Et j’attends la fraîcheur du soir
Jusqu’à ce que les ondes s’apaisent
Comme une marée qui descend…
Ouh là… !! et après la chaleur du jour (le serpent, le zèbre, la panthère)… les frissons du soir (espoir).. – ou aller à re(Brousse) poil…
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Aller à re brousse poil, j’adore ! 🙂
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D’où la nécessité des frondaisons épaisses et moites.. et sous la main la fourrure
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là, je décline toute responsabilité…:)
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Bon, on dira 😉 que c’était une réaction « à chaud », c’est le cas de le dire….
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