Mes mains sont engourdies tandis que l’esprit dort
Dehors la pluie s’essouffle en demi-pâmoison
Quelques perles oubliées roulant sur les trottoirs
Qu’un promeneur écrase sans faire plus de façons
J’ai la mémoire gitane et le cheveu amer
Mon corps et sa mémoire prébendes des plus austères
S’évertuent en silence à se faire oublier
J’ai l’âme et le cœur tristes à n’en pouvoir pleurer
Ca arrive parfois, ça arrive toujours
Au creux des vagues noires, aux heures sans atours
Où les marées déferlent en ondes ravageuses
Sur le grand pont désert de mon navire qui sombre…
J’attendrais à demeure qu’il se remette à flots
Et qu’une chanson douce lui revienne en écho
Vienne la nuit lisière de mes pensées fragiles
J’y coucherais pour l’heure mon âme indocile…
Et j’attendrais le jour…
le poème est bien comme tous les autres, mais je trouve dommage que ce soit toujours les poèmes de Phédrienne ? De plus, lorsqu’on veut voir les autres commentaires, on en voit jamais ??
J’aimeJ’aime
bonjour Arnaud
C’est un pseudo que j ai gardé pour certains amis de forums et si il y a des commentaires mais peu sous les poemes les gens ont plus l’habitude de liker maintenant, helas!
Merci donc pour votre message
J’aimeJ’aime
Il est difficile de commenter les poèmes, par contre, on peut se laisser porter par leur beauté, surtout si elle correspond à nos états d’âme
J’aimeJ’aime
Bonjour Elisabeth
J’en suis très consciente et je comprends aussi ce silence. Néanmoins il est vrai que pour moi la poésie est un arc qui tend ses flèches vibrantes droit sur le cœur d’autrui. Plus que de parler de soi, elle cherche l’écho pulsatile et vibrant chez l’autre. C’est un vrai partage, avec ou sans commentaires de toute façon !
Merci.
J’aimeJ’aime
Je n’aime pas particulièrement les « like » moi-même…
Ils me sont pourtant assez pratiques lorsqu’il s’agit de poèmes tant ceux-ci parlent à l’intime et aux émotions – plus difficiles à exprimer de manière courte et concise – que les sentiments qui peuvent se dégager de tes autres écrits.
Je ne peux bien entendu parler que pour moi-même, mais j’avoue dans ces cas là qu’un « like » vaut toutes les tartines par lesquelles je pourrais le traduire en mots, peut-être devrais-je l’écrire, plutôt, alors : j’aime (hou, que c’est lâche !) 😉
J’aimeJ’aime
Oh non ! Je crois bien que ce mot là, quand il est pensé, est le plus courageux du monde!
Merci Hervé !
J’aimeJ’aime