Je ne suis plus nulle part
Passant derrière les mots en filigrane heurté
Cachant, taisant, gardant enfouis mes secrets
Il n’y a guère plus mutiques que les bavards
Lorsqu’ils cessent de parler
Leur silence devient un mur opaque sur lequel tout est brisé
Je laisse mes yeux, ma plume, mon corps parler pour moi
Dire ce qui peut être, provoquer ce qui n‘est pas
Libre, désentravée des rituels et des purgatoires
Anarchique, rebelle à ce qui lisse, à ce qui cajole
Je caracole sur ma monture en papier, je vole
Je vole et je ne retiens rien
Une feuille passant tourmentée de bise devant ma fenêtre
Sera bien plus lourde que moi, qui suis atomisée dans le désert
Le petit démon qui m’habite et sa langue fourchue m’ont dit
Dans le coquin creux de mes oreilles, que naviguer entre deux eaux
Est un délice sans pareille, j’y enclos tout ce que j’ai cru
Et je bois à demain à défaut d’un toujours
Aujourd’hui, le présent m’appartient…
Comme toujours des belles images, poésie presque cinema, très visuel !!!
Merci, belle Phédrienne !!!
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la vie, d’une certaine façon, c’est du cinéma, hein Barbara ! Merci !
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Barbara a fort raison, ta poésie emporte comme le ferait un (très bon) film : merci ! 😉
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Merci Hervé, je suis très touchée de ton compliment !
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Je découvre ton blog en venant de chez Olivia Billington. Je vais m’y attarder car il est très intéressant
J’ai également un autre blog : http://www.damemauve.com
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Bonjour et bienvenue sur ces pages. Dame Muave pour une Violette, c’est joliment vu ! Merci beaucoup et je vais aller visiter tyn site à mon tour!
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