Elles et moi

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Du soleil balayant l’herbe drue

Je prends le dur faisceau incongru

Jadis, c’est au matin à peine dû

Que je mettais mes pas à l’insu

Des oiseaux endormis, des abeilles

Et de rares passants inconnus…

.

L’automne balaie à peine mon âme

Et je respire encore la terre arable

Et ses sillons endormis, repus

Toute la sève et toute l’eau bues

Par ces corolles incertaines

Et leur doux satiné reclus

.

Que ma peau et mes deux mains tendues

A votre ombre féminine et perdue

Sous les ramures silencieuses

Soient l’écho à grand peine troublé

De votre joliesse de soie brodée

Et me frottent d’un peu de beauté…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Mon réflex et moi, univers d'images, est tagué , , , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

4 commentaires pour Elles et moi

  1. longbull13 dit :

    Bonjour Phédrienne , j’aime beaucoup le nouveau « background » de ton blog 😀
    Bises et bon week-end

    J’aime

  2. Formidable poème, parfait, rond comme une sphère céleste….et des fleurs merveilleuses !!!
    Bisous.

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.