Du soleil balayant l’herbe drue
Je prends le dur faisceau incongru
Jadis, c’est au matin à peine dû
Que je mettais mes pas à l’insu
Des oiseaux endormis, des abeilles
Et de rares passants inconnus…
.
L’automne balaie à peine mon âme
Et je respire encore la terre arable
Et ses sillons endormis, repus
Toute la sève et toute l’eau bues
Par ces corolles incertaines
Et leur doux satiné reclus
.
Que ma peau et mes deux mains tendues
A votre ombre féminine et perdue
Sous les ramures silencieuses
Soient l’écho à grand peine troublé
De votre joliesse de soie brodée
Et me frottent d’un peu de beauté…
Bonjour Phédrienne , j’aime beaucoup le nouveau « background » de ton blog 😀
Bises et bon week-end
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Merci Longbull ! Je suis heureuse qu’il te plaise ! Bon week-end à toi aussi !
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Formidable poème, parfait, rond comme une sphère céleste….et des fleurs merveilleuses !!!
Bisous.
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Une sphère où tourner avec les gens que j’aime,…Merci Barbara !
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