Tissant mes pas menus sur les trottoirs diffus
J’ai croisé le bel inconnu
Sa mèche incarnée et sa lippe charnue
Son haut col arrogant dans sa blancheur têtue
A peine ai-je tenté de happer son regard
Passant et repassant sur le bout des talons
Opposant au pli croisé de son veston
Ma chevelure défaite, mes boots et mon blouson !
Hélas, l’Adonis tout imbu de lui-même
N’a daigné poser sur moi ni regard, ni haleine
Et je n’ai eu pour lors pas d’autre solution
Apache citadine armée de mon réflex
Que lui voler son âme sans la mettre en prison
Et garder son image comme une contrefaçon !
C’est beau … mais pas sympa ce Adonis ! Assez imbu de lui-même?
J’aime beaucoup tes images.
Bisoussssssssssss
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Sans doute le piège de la beauté ? Bisous XXl!
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