La jalousie me presse comme une orange amère, parfois
Avant j’ignorais cela, ce creux au ventre, cette hérésie
Cette monomanie galopante qui fait se lever les vents
Et résonner les tambours de guerre au goût de sang
Parfois je rêve d’être belle à en crever
D’avoir la beauté de la mère, de la vierge et de l’ingénue
De la putain aux yeux pervers, d’une madone, d’une fille perdue
Juste pour que tu me regardes encore comme si tu ne m’avais jamais vue…
Jadis je lisais à voix haute juste pour toi les mots heurtés
Qui faisaient tes yeux se mouiller et ton cœur battre si fort
J’étais la déesse Gaïa, Aphrodite et puis Athéna
Sortant de ton cœur tout armée pour y recueillir tes pensées
C’était folie, rêve et délire, mais j’étais reine en mon empire
De papier doux et puis de rimes au chant blessé
Et je voudrais sentir vibrer ton regard qui s’est détourné
Juste pour que tu me regardes encore comme si tu ne m’avais jamais vue…
Et si tu ne lis plus mes mots, que le temps a usés un peu
C’est au champ de mon désespoir que j’irais tout gommer au noir
Et jeter aux loup, à la lune un long cri douloureux et fou
Et puis écrire encore, encore, pour ne pas attendre la mort
Et attraper aux flots du vent une chimère aux yeux brûlants
Et m’en parer comme d’un rire à faire pâlir toutes les nuits
Marchant pieds nus sur mon ire, et sur ma jalousie têtue
Juste pour que tu me regardes encore comme si tu ne m’avais jamais vue…
J’adore ça!!!
Merci infiniment, chère Colette!
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C’est à moi de dire merci, pour le coup ! Bisous Barbara !
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Superbe, et puissant.
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Merci monsieur !
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Salut Colette,
Un poème remarquable. Grand impact poétique!.
Merci beaucoup d´avoir partagé…
Mes meilleurs vœux pour toi,
Aquileana 😀
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Bonjour Aquileana, et une grande bienvenue sur ces pages. Je suis toujours ravie quand mes mots rencontrent une émotion, merci !
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