Au bord de l’eau

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J’ai ignoré vraiment le dessin de tes rives

Et les longues cannes heurtant tes flots

Et même jusqu’au chant de tes cygnes

Et le vol des canards rasant le fil de l’eau

Il paraît que tes  fonds turquoise et marine

Abritent quelques monstres joufflus

De ces dames des lacs qui demeurent tranquilles

Dans tes hauts fonds herbus

Je  t’avoue monsieur lac

Que j’ai bien mieux goûté

Le soleil jouant  aux billes de lumière

Sur les cailloux trop blancs de tes belles lisières

Et le fouillis troublant des branchages tombés

Comme des cheveux errants et plutôt mal coiffés

Sur un petit pont lisse soudain j’ai voyagé

Espiègle exploratrice de tes îles enchantées

Là où je rêve l’eau, elle devient chamarrée

Et souffle ses légendes à mes oreilles charmées

Pêcheur prends garde aux fées qui écoutent dans l’eau

L’écho sourd de ta voix comme on sonde un écho

Tu pourrais bien un jour être un peu surpris

Par quelques beaux et amusants esprits

Où la magie de l’eau opère sans aucun bruit

Tous les mondes se reflètent, pas vus, pas pris !

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A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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4 commentaires pour Au bord de l’eau

  1. Francis dit :

    Comment ne pas aimer ces mots !

    J’aime

  2. Toujour me posse la même question que Francis! Superbes photos toutes les deux!!!
    Bisoussssssssss

    J’aime

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