J’ai ignoré vraiment le dessin de tes rives
Et les longues cannes heurtant tes flots
Et même jusqu’au chant de tes cygnes
Et le vol des canards rasant le fil de l’eau
Il paraît que tes fonds turquoise et marine
Abritent quelques monstres joufflus
De ces dames des lacs qui demeurent tranquilles
Dans tes hauts fonds herbus
Je t’avoue monsieur lac
Que j’ai bien mieux goûté
Le soleil jouant aux billes de lumière
Sur les cailloux trop blancs de tes belles lisières
Et le fouillis troublant des branchages tombés
Comme des cheveux errants et plutôt mal coiffés
Sur un petit pont lisse soudain j’ai voyagé
Espiègle exploratrice de tes îles enchantées
Là où je rêve l’eau, elle devient chamarrée
Et souffle ses légendes à mes oreilles charmées
Pêcheur prends garde aux fées qui écoutent dans l’eau
L’écho sourd de ta voix comme on sonde un écho
Tu pourrais bien un jour être un peu surpris
Par quelques beaux et amusants esprits
Où la magie de l’eau opère sans aucun bruit
Tous les mondes se reflètent, pas vus, pas pris !
Comment ne pas aimer ces mots !
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La réponse appartient aux lecteurs ! Merci Francis !
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Toujour me posse la même question que Francis! Superbes photos toutes les deux!!!
Bisoussssssssss
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C’est extrêmement gentil, merci Barbara!
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