Droit devant, rasant le long bitume
Et des façades joyeusement endormies
J’ai découvert le printemps de ma ville
Tout doucement, à petits bruits
C’était 15 heures, une heure exquise
Où la ville pulse doucement
A quelques tables bien tranquilles
Dormaient encore quelques clients
Et souriant dans leurs vitrines
Quelques mannequins charmants
Trouvaient le temps long et ductile
En attendant quelques chalands
Un chien promenait sa maîtresse
En faisant mine d’éviter
Les trottoirs et les bas de caisse
C’était un chien bien élevé
J’avais au cœur une allégresse
Une légère frivolité
Mes mains dans mes poches
Et mes cheveux tressés
Par un vent facétieux
Courant avec ivresse
Et levant dans les rues
Des papiers en brassée
Droit devant avec une paresse
Et tout le temps à embrasser
J’ai fait rimer joie et jeunesse
Au cœur de ma ville, enlacés
Bonjour, Colette!
Bravo! Magnifique balade et « bellísima » image!!!
Bisous de vendredi !
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Merci Barbara ! Bisous de Samedi 🙂 !
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