Je t’ai donné mes nuits semblables à ces mains blanches
Tendues vers un bateau désamarré
Je t’ai donné ces notes jetées dans le silence
Et mon sourire tremblant à leur juste portée
Les couleurs jetées en taches pleines et franches
Ces visions d’art qui font perdre raison
Et toutes ces musiques qui font monter les larmes
Par leur seule beauté sans aucune raison
Je t’ai donné ma voix sur ces mots de passion
Et mon ombre dansant sur tes pas
Quad un vent de tempête bouscule les frontières
Et que parfois la mer se transforme en colère
Je t’ai donné mon temps jeté par la fenêtre
Et ma danse de sioux sur les revers et les cris
Ma folie douce et vraie quand elle n’est pas amère
Et même mes idées qui ne font pas un pli
Je t’ai donné chantant entre mes murs de pierre
La lueur folâtre et chaude de mes bougies
Et l’idée que la vie n’est jamais chose austère
Je t’ai donné mon inconstance et puis…
Que me donneras-tu sans calcul ni peur
Sans craindre de te perdre dans mon bruit
Est-ce que tu encourras le risque de ME perdre
Plutôt que de courir vers moi et puis…
Ô reste en silence, je préfère bercer
Ma joie sans cette attente et je sais tes secrets
Et ma liberté belle d’en être peu blessée
Puisque j’irais à la mer, comme toutes les rivières
Qui viennent s’y jeter …
Excellent!!! « je t’ai donné », comme une sorte de cadence musical qui nous emporte…c’est comme une vague de aller et retour…J’aime beaucoup!
Bises.
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Merci Brabara, lorsque la poésie n’est pas musique, elle n’est pas ! Alors je m’essaie à suivre son flux…:)
Bisous !
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