On bâtît souvent sa vie sur des espèces de malentendus, une interprétation bizarre, celle dont on s’est le mieux accommodé sur l’instant et puis, dans une sorte de rigidité, on se fige sur une ligne de conduite, on use avec la plus grande sincérité du fameux, jamais plus ! Avant de s’apercevoir que toute colère se dilue, que la plus grosse des désillusions finit par ressembler à une baudruche restée au soleil, mais que les joies elles, dans leur illumination, restent ancrées. Ce n’est pas que l’on se résigne, non, c’est que les choses se déplacent, et changent de costume.
Alors, changer son fusil d’épaule n’est pas ressembler à une girouette sans boussole, à une écervelée découvrant chaque matin l’aune de sa vérité. C’est faire preuve d’une adaptation, savoir longer le monde en y accolant ses propres ondes… c’est devenir…
Ces derniers temps, j’ai beaucoup changé dans mes vues et dans mes procédés à tous niveaux, une mue d’été sans doute bien nécessaire qui fait que j’écris moins, que je prends d’autres temps, que je regarde autrement et que j’écoute la voix du soudain et de l’imprévu plus que jamais en m’efforçant de ne pas y répondre ce fameux non de protection, ce refus immédiat que notre éducation nous dresse à brandir ! A prendre le temps des autres aussi, comme pour cet homme amusant posant avec sa planche juste pour rire et parce que j’ai répondu chiche à son invite ! Le jeune homme qui est dans l’ombre était content : pour une fois qu’on les regardait ! Comme s’ils ne l’avaient pas mérité autant que vous et moi ! C’est pour cela que cette photo est là aujourd’hui ; elle est le symbole rieur d’une façon autre de vivre : la plus grande profondeur peut s’inscrire sur de la légèreté !
Cela me fait penser à un très beau précepte : « avant de monter sur l’échelle de ta vie, assure toi que tu l’a mise sur un bon mur »
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OUi, il fqut mûrir un peu pour le trouver , ce mur là 🙂 !
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