L’ai-je tant dis de fois qu’on ne me le pardonne
Cette vérité-là me déchire et m’ordonne
ô ma terre, ô mon fleuve tant de fois murmurés
Je cherche encore vos rives lointaines et parfumées
Pourquoi le dire, le faire, pourquoi jouer au feu
Moi, je ne sais que taire mes démons et mes jeux
Et puis chercher l’humain et sa belle figure
Dans ses gestes certains et ses volontés pures
Oser, oser encore, et que rien ne terrasse
De ma volonté dure, les heurts et les menaces
Qu’ai-je à craindre de moi si ce n’est de gémir
Qu’ai-je à craindre de toi, si ce n’est ton désir ?
Loin de moi pour une fois la nuit et les cris lourds
Je suis vraie, crue, ridicule, naïve, sans atours
Chaque mot que je dis prend sa source dans mes mains
Chaque geste que je fais est voulu et certain
Etre vraie, sinon rien dans ce monde complice
Où l’on ment sans façons, où l’on rit sans malices
Sans attention à l’autre, sans respect, sans refrain
Sans cœur non plus que vices, à moi ça ne dit rien…
Je préfère la chair et les gourmands délices
Et les peurs assumées au vide assassin
Je préfère le trop au trop peu en supplice
Etre vraie, sinon rien, etre vraie, sinon rien…
Ca sonne bien et ça résonne plein ! 🙂
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Résonnez, résonnez, il en sortura toujours quelque chose ! Merci Antonio !
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oui… être vraie… sinon rien…
merci Phédrienne pour ce joli texte…
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Merci beaucoup Moonath, on ne peut pas écrire et ne pas penser ce qu’on écrit, ne pas être ce qu’on prône 🙂
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