Effluves marbrées de bleu sombre et de nuits
Fleuries, prairie d’orage
Pendant qu’une goutte d’eau perle à ma peau
Suit la ligne d’ombre de mon cou
Ventre bombé de ma théière
Maison rouge où le mélange frémit
Un soupçon de frisson fredonne
Dans le creux de mon dos
Tandis que je goûte cette obole
Et les lignes des steppes et les forêts mongoles
S’invitent ici
Très à l’ouest zébré de déchirures
Je n’ai envie de rien, animal avide
Des flaques d’or dans ma tasse
Et de leur ambre pure et ductile…