Le monsieur sur le mur
Ecoute les voitures
Et les voix de la chaussée
Il regarde d’un œil
Tous les jupons pressés
Guette les pigeons zélés
Quand nul ne le regarde
Il part d’un pas hagard
Frotter sur les pavés
Ses semelles de papier
Et suit les jolies dames
Sans jamais se lasser
Mais le mur le retient
Par l’ombre de sa pipe
Et jamais il ne quitte
Des quais le blanc destin
Où pour quelques instants
Moi j’ai tenu sa main…