Mon corps est un murmure sucré
A peine audible, à peine paré
Filant ses airs de flûte et de cuivre
Sous les grands rideaux chamarrés
Hors le silence des églises
La paix du jour et la nuit gourmée
Je dérive en fleuve indocile
Je déborde de mes rives ocrées
Les grandes ailes de ses mains
Comme deux papillons de vie
Tracent leurs ellipses invisibles
Sur ma peau à peine encensée
Et si je tais l’humeur candide
La vanille et l’encens poivré
De l’air qui doucement pétille
Entre mes draps un peu troublés
C’est que je sais l’or du mot tu
Et la violence des baisers
Quand tout s’arrête et que tout vrille
Sous mon plafond blanc et ombré…
» Como dos mariposas de vida/ trazando sus elipses invisibles… » une très belle sonorité même en español! Merci pour ce magnifique poésie!
Bisous.
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Quelle merveille de le lire ainsi, ta langue est si belle ! Merci Barbara !
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