Comment gères-tu tes césures et tes rimes
Ma très chère et tes stances, ta scansion
As-tu compté dûment les beaux pieds de tes vers
As-tu cherché encore à éviter l’effet
Si grégaire et gênant des allitérations
Et puis ces points surfaits, cette manne vulgaire
Dont le péquin raffole sans aucune raison ?
Quoi, tu oses, jouant à contrepied de tout
Ecrire ce qui te plaît et puis
Un point c’est tout ?
Mais ma pauvre petite, poète tu n’es point
A peine un mirliton soufflant un air de vide
La poésie n’est-ce pas c’est affaire de style
Et d’un docte regard porté sur ta moisson !
Ecoute-moi bien vite et apprends le tricot
Le jardin, la boutique et fais cuire ton fricot
Mais de grâce jette-moi la feuille et le crayon
Tu t’entêtes ? Je le vois et aussi ce bâton
Qui viendra te drosser le dos contre la rive
Et partant, sans trembler, me donnera raison !
« de la musique avant toute chose… plus vague et plus soluble dans l’air, sans rien en lui qui pèse ou qui pose… » (Verlaine)
belle journée Colette ! que votre liberté caresse la quintessence de votre être poète !
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Bonjour Moonath
Merci infiniment pour votre message, poétique s’il en est et charmant. Je ne puis que souhaiter à mon tour que vous restiez vous dans vos rimes et votre souffle !
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