Passée l’urgence de saisir, de conquérir
Et de surprendre,
Passée l’image d’un avenir, d’une heure, d’un mot,
Qu’est-ce qu’il restera ?
De toi, de moi, de ces illusions ivres,
Des trottoirs lavés de nos pas,
De l’obsession d’entendre et d’être là.
Est-ce que tout cela était un rêve ?
Le chemin, la trajectoire déviante d’un désir,
Le besoin immédiat, assouvi ; le ventre, plein.
Dans les plis de mes paupières lourdes, j’ai gardé
Quelques fragments de ces songes imprécis,
Et La vanité de ma beauté d’être, encore !
Et pourtant…
Des fois, j’aimerais être un chien,
Parce qu’il n’y a pas plus fidèle,
Et que, là où est l’amour de son maître,
Tous les territoires sont les siens.
Nous, toi, moi, eux, nous sommes si incertains
Si fluides, que nos engagements glissent,
Sur les débris de nos cœurs,
Et à travers nos mains…
Mais je prendrai un peu de silence,
Le timbre nu de ces instants,
Où rien ne se passe,
Pour tracer une empreinte,
Qui restera juste assez de temps,
Pour qu’on la devine, en passant …
Bravo, chère Phédrienne!!!
Gros Bisous!
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Merci Barbara !
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