J’étais posée délicatement
A quatre heures et quart
Sur l’aiguille du cadran.
Perchée, jambes croisées,
Sans même y songer,
Attendant sans efforts,
Que l’aiguille s’avance,
Par petits bonds surpris,
Jusqu’à la demie.
Au-dehors, une étoile,
Paresseuse et futile,
Bâillait timidement
En étirant ses bras,
L e travail de nuit,
Voyez-vous, quelquefois,
Ca vous use le brillant,
Et ça vous laisse là !
Quand l’aiguille perfide
S’est posée sur le point,
Lumineux et fébrile,
Au mitan du matin,
J’ai chuté brusquement
De mon songe débile,
Et, sur mon parquet blanc,
J’ai pu frotter mes yeux,
Imprécis et fragiles,
Il était juste …temps !