Psyché

Emeus-moi, poigne-moi le cœur

Tords-le sans aucune douceur

Essore- e entre tes mains

Triture-le jusqu’à demain

Mais qu’au moins je me sente enfin

Un peu émue, bousculée à demi

Chavirée de désir et d’envie

Au bord d‘une larme goûtée

Comme une perle un peu cachée

Casse et tranche mon silence

Broie-le en petit tas très fin

Humecte-moi de tes baisers

Ne me laisse pas chavirer

Dans un désert sec et brûlant

Mes nuits tu sais sont plus absentes

Que tes jours ne sont pleins

Prends donc ma tête entre tes mains

Prends donc ma tête entre tes mains…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

2 commentaires pour Psyché

  1. Frédéric dit :

    Tu m’emeus

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.