A Louise
Rencontrée au hasard du soleil
A l’heure où le jour tient sur un fil
Entre lumière clinquante et faisceaux en péril
Des ombres jouent à chat perché
Sur le pont que rien n’embrasse
Sauf les eaux d’argent qui passent
Sous les arches d’ombres
A Louise, dont je suis la silhouette blonde
Brune ou couleur de feuille
Je ne sais…
Des jeunes joueurs et riants
Mangent debout au long des quais
Allongée sur les pierres
Je cherche mes images
Sous l’œil inquiet d’un flâneur
C’est le temps du chien et du loup
Qui courent en se mangeant la queue
Bientôt la fin de mes jeux
Quand la lumière tombe enfin
Comme un décor qui se dézingue
Sur une scène à 4 sous…
C’est un joli texte, on sent la fragilité des rencontres, le frémissement de la lumière d’automne sur le fleuve.
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Bonjour René et merci à vous. C’est en effet ce que j’aime dans mes déambulations rêveuses, juste cela 🙂
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J’ai déambulé dans votre texte, je l’ai mis à mon pas. J’ai regardé par la fenêtre de votre galerie, je me suis arrêté sur une vue de la ville. Vous ne m’avez pas vu, car ce n’était pas le même fleuve, ni le même jour, mais ici mots et images peuvent librement se rencontrer (du moins tant que vous n’y verrez pas d’inconvénient) : http://emprunts.blogspot.fr/2014/11/a-louise.html
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Je suis toujours ravie quand mes mots et mes images rencontrent et touchent, ils sont faits pour cela. Merci pour ce partage qui permet au voyage de se poursuivre 🙂
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Un très beau texte; une balade et l’oeil d’un flâneur sur les quais, le soleil et l’ombre, la lumière qui tombe… c’est sont des images que j’aime beaucoup! Superbe!!!
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Merci de m’y accompagner, Barbara 🙂
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