Lentement, pendant que le tissu de ta peau glisse
Comme un satin exubérant
Je danse à sens perdus durant que la vie me mord
Comme un soleil ardent
Tous les matins se sont levés dans un ciel blanc
Je ne veux pas croire que cela soit mal
Arbres tendus, prairie de feux séchant au grand midi
Et puis la saveur d’un demain qui peut-être ne sera pas
La musique traverse tout et je penche du côté
Où je n’en finis jamais de tomber
Pourquoi le fuir ?
Quand tout sera loin, quand mon cœur tiendra à un fil
Quand ma chair détachée se voudra muette
Quand la raison me bousculera
Je célébrerai encore ce chant sonore
A l’amour, à la vie, encore et encore…