Lentement…

Lentement, pendant que le tissu de ta peau glisse

Comme un satin exubérant

Je danse à sens perdus durant que la vie me mord

Comme un soleil ardent

Tous les matins se sont levés dans un ciel blanc

Je ne veux pas croire que cela soit mal

Arbres tendus, prairie de feux séchant au grand midi

Et puis la saveur d’un demain qui peut-être ne sera pas

La musique traverse tout et je penche du côté

Où je n’en finis jamais de tomber

Pourquoi le fuir ?

Quand tout sera loin, quand mon cœur tiendra à un fil

Quand ma chair détachée se voudra muette

Quand la raison me bousculera

Je célébrerai encore ce chant sonore

A l’amour, à la vie, encore et encore…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.