Je suis, marchant, ce corps halluciné
Traversé de brumes premières
De baisers de givre et de vent osé
De musique folle et guerrière
Solitude des quais heurtés
Par le cri des oiseaux de passage
Et moi, les cheveux emmêlés
Et ma bouche au goût d’orage
Quand sous les arches impatientes
La bise se coulisse en giflant
Le dos du fleuve puissant et large
Et mon frêle dos en jasant
Dans sa langue dure et moqueuse
Je me livre toute à son élan
Le jour avance à mon bras
Et nous courrons en devisant
Libres et riches de nos vies-mêmes
La poésie vient en chantant…
J’étais marchant
Perdu dans mes brouillards
Guidé par le bruit sec d’un pas de femme
Martelant le pavé humide
C’était donc vous ?
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Oh, ce n’était sûrement pas moi, j’ai le pas moelleux, moi, vous savez …:)
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