Dans le métro, épaule contre épaule
Coude à taille, cuisse à cuisse, mollet à mollet
Frottés à l’autre, à son souffle, à sa voix
A l’odeur qui monte de son manteau et de ses mains
Derrière les rideaux des cheveux, les vantaux des paupières
La barrière de la peau peinte et repeinte, couturée
Tavelée, grenue, tachetée, peau douce, peau lisse, rugosité
Nous ne sommes qu’un, monstre à cent têtes et à mille bras
Pieds cadençant l’attente bête, ondes mêlées
Qu’est-ce qui chuchote à ton oreille,
Qu’est-ce que tu chantes lèvres serrées ?
A quoi tu penses ?
Chair bercée, pressée, contrainte, éparpillée
Coussins et plis, rotondités
Arcs en plein cintre, lignes brisées
Et moi, je te rêve sans mots
Je te raconte des histoires
Je t’invente une vie à 59 secondes
L’aventure est au bout de la rame
Et quand la porte s’ouvrira
Dans son chuintement maléfique
J’emmènerai un peu de toi
Malgré moi…
oui… notre troupeau en transhumance… présent là mieux que dans une photo ou dans un film, à cause de l’intériorité… mais bien triste.
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Pas toujours ,René : il se passe bien plus d’interactions qu’on ne le croit en général,, il faut juste fureter un peu…
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J’aime beaucoup ! La solitude parmis les outres…? Non, la conscience d’ëtre dans la foule et avec l’outre…a quoi tu penses?
Bravo!
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Oui, la solitude n’est là que lorsqu’on l’invente …merci Barbara !
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