Ta nuque de soie blonde enfouie dessous mes doigts
La blancheur de ta peau, ton regard en émoi
Les fragments d’un soleil chantant en lamento
Le matin qui se lève fragile et sans manteau
Est-ce que ce monde est mort ?
Les rives du regard brisant les horizons
Des grands champs de mémoire sans terre et sans sillon
Le silence de peur étreignant tous ces murs
Et les larmes des mots coulant sur les blessures
Est-ce que ce monde est mort ?
Ta peau mordant ma peau, ta bouche dure et nue
Les draps foulés de sueur, les rimes disparues
Et ce silence pur qui noie tous les orgueils
Et pèse de son or sur les corps en écueil
Est-ce que ce monde est mort ?
J’attrape par le cou la ligne de ton dos
J’amarre à tes reins la cambrure de mes maux
Porte-moi sur tes îles, j’y serai bien au chaud
Parce que moi je veux vivre et te vivre en écho…
Le monde n’est pas mort
Il est dans le cri de chaque femme qui jouit
Le monde frémit dans le corps d’une âme
Qui aime.
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Croyez-vous…je l’espère quant à moi…
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Magnifique.
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Bonjour Bécan et bienvenue sur ces pages. Merci pour votre lecture et votre avis 🙂
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Pour moi, magnifique aussi !!!
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Merci Barbara, c’est toujours un plaisird’avoir ton regard sensible sur mes mots;
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