Les bras encorbellés, buste tendu et droit,
Je croise mes genoux, je respire, et je ploie.
Soyons révérencieux, saluons et plions
La courbure des reins, le dos et les talons.
Ô qu’il m’est doux vraiment de balayer le sol
Du dos gracieux et doux de mes mains en corolle,
De caresser la vie dans le sens du poil,
D’être soumise en tout sans douleur et sans voile !
Dans le miroir éteint où se mire mon corps
Et ses ailes éployées de cygne déjà mort
Je relève le front et mon œil sourcilleux
Quoi ! Je prendrais la vie de cet air vétilleux ?
Que nenni, allons donc, redressons-nous un peu
Et cherchons dans les airs un coin de ciel tout bleu !
Et qu’un peu de malice, un soupçon de culot
En huilant nos éclisses, relève un peu nos dos !
Parfaite maîtrise de l’alexandrin ! 🙂
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Plutôt le plaisir du jeu 🙂 . Merci en tout cas.
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Merci Mme Phédrienne pour cette irrévérencieuse salutation du poéte ,enfin enfin tout n’est pas pourri dans cette vie dont on nous affuble dés notre naissance ici bas et puis vous qui aimez porter le regard vers les cieux , n’y voyez vous pas ces charmants moineaux et autres volatiles qui savent se moquer de nos ingrates taches et conditions!!!
L’avenir est à eux hi hi Gérard
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Si fait Gérard et cela remet en effet les idées en place chaque fois que la morosité ou le trop plein de sérieux envahissent l’espace ! Merci à vous !
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