N’aie pas peur, j’ai posé mes armes de guerre
Ma hache d’encre dure, mes silex tranchants
Et le fil de ma langue coupante de sorcière
Ecoute bien le grain et le sucre de ma voix
Elle se pose légère comme un soupçon de rêve
Je suis fatiguée des cris et des hourras
J’ai posé les « il faut », j’ai jeté les « tu dois »
Et les « tout écrivain qui se respecte ! »
Moi, je suis juste moi
Et les mots de ma traîne
Couleur d’ardoise et de gorge de loup
Se posent en oiseaux épuisés de voyages
Sur un temps de silence
Sur un lit de repos
N’aie pas peur
Je berce contre moi un chant d’enfance pure
Un soupçon de langueur
Un écheveau de doutes salutaires
Qui s’effiloche sans que je ne retienne rien
Et demain
A peine réveillée de ces songes étreints
Chaque nuit qui se dresse entre mes quatre murs
Chaque nuit où je joue à regarder dehors
L’ombre des ombres
Je serai douce encore, j’en ai tant besoin
Et de la lumière du matin
Avant que se crée le monde…
J’aime beaucoup!!!
Bises!
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C’est toujours un plaisir de partager ces mots avec toi ! Merci !
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