Sourire à pleine enfance
Dans le jardin des malices
Là où leurs jeux se glissent
Dans le creux de vos cœurs
Aux courses d’escargots
Et leur folle lenteur
Au goûter de gâteaux
De sable et de boue
Sourire au vent des sables
Griffant leur corps si doux
Sur une longue plage
Qui n‘existera plus
Sourire parce que parfois
C’est cela qui vous manque
Leurs trois têtes têtues
Et leurs jeux impromptus
Sourire parce que le temps
Emiette peu à peu
L’histoire d’Anne et de Barbe bleue
Et savoir retenir son souffle
Quand la forêt ouvre son cercle
Et qu’on ne veut pas déranger
Les pas des elfes et des fées
Sourire parce que l’enfance
Quand elle vous mord au ventre
Là où se portent leurs vies
Plus jamais ne vous quitte
Même par temps d’errance
Plus jamais ne vous quitte
Et vous fait tant rêver…
Bellísima !!! Me haces soñar, hundirme en la infancia, en ese mundo feliz y terrible a la vez, ese mundo que llevamos tan dentro…!
Muchísimas gracias, querida Phédrienne!!!
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Merci Barbara, c’est un monde qui reste présent en nous, oui, terriblement, comme tu le soulignes !
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