Je ne verrai pas se faner tes joues,
Glisser dans l’ombre de ta peau
Une larme sinuant dans quelque ride amère,
Ni le paysage lointain de tes chimères
S’enliser doucement dans le désert.
Je n’entendrai pas ton rire se dissoudre
Comme une musique aimée se noie dans un verre d’eau,
Quand la mémoire se fâche et vous oublie sur un trottoir.
Je te verrai juste grandir et devenir le demain
Des jours dont, moi, je n’attendrai rien.
C’est beau.
J’aime à penser à toi dans ta danse de fantaisie,
Dans la rigueur vive de ton esprit,
Dans ta si belle intelligence,
Dans tes folies.
Et si le sang qui coule dans nos veines n’est rien,
Rien d’autre qu’un beau songe,
Nos fronts couchés sur des pages de mots,
Tes mots dévoilant les fleurs de tes livres préférés,
Sont la rivière où je me baigne quand, parfois,
Je me sens fatiguée…
Belle déclaration d’amour filial !
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Mais oui, dire son amour à ses proches est une source d’inspiration sans fin 🙂
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Bellísima hasta las lágrimas, mi querida Phédrienne!!! Me ha emocionado cada palabra, cada verso… Mil gracias por compartir esos sentimientos tan hermosos.
Besos.
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Mille mercis pour ton retour sensible et si émotionnel, vraiment !
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