Le petit arbre dort
Tout menu sur ma table
Un peu de Chine ancrée
Dans ses racines vénérables
Je le regarde encore
Craignant que mon souffle lui-même
Ne vienne déranger sa splendeur végétale
Quelques palanquins alanguis
Une blanche beauté perchée sur des socques de bois
Glissent sur mon parquet
Ombres rouges et létales
Venues du fond des âges
Et dansant en solo
Leur rythme oriental
e silence vient épouser
Le tronc plissé et gracieux
C’est moi qui suis petite
Et lui qui me toise
De sa séculaire beauté
Très belle mariage d’images et de poésie: douce post, chère phédrienne!
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La douceur est tellement plus efficace que le cri ! Merci Barbara.
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