La valise

Je me suis fait la valise

Sur un air de mélancolie

Sur le trottoir, deux balises

Allumaient les feux de minuit

J’ai marché le long des marges

A la lisère des jalousies

Là où poussent  les fleurs d’orage

Quant tout soudain tombe la pluie

La rue dessinait ses mirages

Ses visages d’ombre et ses ennuis

Sous les paupières des façades

Là où se perd souvent la nuit

Je me suis fait la valise

Entre trois heures et la demi

Et dans mes larmes les arpèges

D’un Bach rédempté de l’oubli

Chantait pour moi ses notes belles

Là où je soupire à l’envi

Après ta main et ton cortège

De sourires flous et d’insomnies…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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