A ma fenêtre le soleil se languit
Sa langue chaude bloquée dans mes persiennes
Peine à percer la pénombre de mon logis
Pourtant, j’ouvrirais grand mon cœur à ses rayons
Et ma tête coupée d’ennui
Juste pour sentir notre fusion
Si et seulement si
Je m’accordais ce temps de pure fantaisie
Alors, laissant couler le doux rayon doré
Qui filtre cependant partout où il le peut
Je joue à mettre sous mes peids
De souples semelles illuminées
Pour danser avec lui sur un air d’été
Si et seulement si
Je pouvais être lui…