Anesthésie

maison réduit

Je vis dans une société morte

Où les cris ne s’entendent guère

Le silence est à mes frontières

Plus signifiant que des colères

Je nous sais fatigués, usés de peurs inédites

Tétanisés d’incompréhension

Incapables de pardon, privés de réflexion saine

Nous ne créons rien, mais nous répétons

Les gestes, les coutumes, les mêmes mots

Les mêmes images qui défilent

Fleurs, papillons, paysages, modèles

Itératif  flux qui se nourrit de lui-même

Nous protégeons nos illusions

Je danse sur un volcan dormeur

Et je garde à portée de cœur

Les visages des gens aimés

Je fais semblant de croire que rien n’a permuté

Mais rien ne redonnera de certitudes

Au sortir de ce grand sommeil

Il faudra bien se parler…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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