Cadichon

Puisque tout le monde sait tout sur tout

Je m’amuserai à ignorer beaucoup

À  m’interroger,  à douter, à fariboler aussi

Combien de détenteurs de vérités formelles ?
Tout cela ? c’est beaucoup !

Autorisez-moi à ne pas en être !

Je l’avoue, je ne sais presque rien

Et ce rien fluctue, peine à garder sa masse.

Honteuse suis-je de cette ignorance

Dans ce siècle de fameux lettrés !

Mais puis-je implorer l’indulgence ?

Je lis à vitesse moyenne

Et mon cerveau que voulez-vous

N’est pas de première qualité

Mais, ce qui me plaît beaucoup

Est la somme des choses que j’ai à connaître

Pareille corne d’abondance ne peut que me contenter !

Vous souriez, je vous accorde

Que peut-être je fais pitié ?

Mais enviez-moi, je vous prie

La joie que j’ai à apprendre

Puisque la lumière jamais ne se tarit…adu

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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