Attentive à ne pas oublier,
Lier les images des temps noirs et des temps d’or.
Toi, tu aurais tracé à la craie
Les marques de ta colère,
Jeté les rires contre les murs à les briser.
Regarde, regarde, regarde encore
Ces couleurs, sang de la rue qui est tienne.
Regarde comme tu es devenue sage,
Trop, trop, beaucoup trop sage.
Décolle ces images, prends le large,
Et le long des coursives du hasard,
Laisse entrer, dériver.
Coule à point nommé.
Tu as besoin de cela, maintenant. Là.