Entre soleil et promeneurs accablés
Cherchant le sommeil dans l’herbe couchée
Entre fourmis urticantes et mouches têtues
Roses filaments de barbe à papa
Échevelant de sucre quelques bras de rosiers
Je cours après mon ombre qui s’est oubliée
Derrière la serre aux carnivores
Là où se chuchotent quelques doctes secrets…
Il fait chaud, même les roses en bâillent d’ennui
Et sur la branche une corneille aussi noire que la suie
Guette l’instant où la lumière affaiblie
Rendra les armes aux pieds de l’arbre
Sous lequel, un instant, je me suis endormie …
Bravo !!!
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Mille mercis, Barbara.
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