J’ai envie de forêt, de vert, de profondeur
Envie de troncs moussus silencieux et pérennes
De pas crissant de feuilles blêmes
Et de terre détrempée collant à mes semelles
Besoin d’ailleurs, besoin d’ailleurs
Avec dans ma besace quelques vieux poèmes
Mon carnet à griffures
Et des crayons mâchés
Et dans ma main serrée des cailloux à jeter
Pourvu que je me perde
Jusqu’à la nuit tombée…
J’ai besoin des frissons au col de ma chemise
Quand le matin se lève à l’est de nulle part
Et de la peur du loup caché au fond des bois
Là où le présent se conjugue aux contes d’autrefois
Besoin d’ailleurs
Et du silence blanc arraché aux nuages
Juste avant les premières pluies
Et puis d’être mouillée à ne plus rien porter
Sur ma peau délivrée de tout
Besoin d’ailleurs et des forêts occultes
Offrant aux clairs de lunes
Leur armée de futs noirs
Et leurs clairières ombrées
En guise de trous noirs…
Un besoin d’ailleurs qui a eu un écho sur votre couverture de blog… je préfère !
Le précédent faisait trop promoteur immobilier 😉
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Bonjour Antonio,
Votre œil facétieux mais attentif a bien repéré que cette image me ressemble davantage, si je puis dire 🙂
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Un p’tit côté « Atget » d’une ville qui respire… Je dis ça, je ne m’y connais pas en photo ou peinture. Juste un souvenir de l’expo de Hopper au Grand Palais où quelques clichés du photographe qui a inspiré le peintre m’ont marqué.
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Oh mais que voilà des sources qui m’isnpirent! Merci Antonio !
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