Et patati et tralala (les poètes, ce n’est pas sérieux, idée en l’air de 9h52)

N’en déplaise à vous-même, qui parfois vous violentez un peu

Et vous poussez, toute blême, dans vos moindres retranchements

La vie n’est pas, dame Colette, aussi laide et si lente que ça.

Bien que les pieds de ces vers boitent en creusant un lourd sillon

Dans la poussière où vous cherchâtes, hier, un chemin de raison

Voyez, par la fenêtre ouverte, ce soleil un tantinet fripon

Qui vous incite à bien taire vos tendances atrabilaires

Et à chausser séance tenante, vos jolis brodequins cirés

Pour courir bien vite avant que la pluie ne vous vienne troubler.

S’il est vrai que vous égarâtes, hier, votre sérénité

Souffrez qu’à votre oreille chaste, par ces vers si mal troussés

Je dépose ce conseil faste qui en sus ne m’a rien coûté :

Fermez vos yeux et vos oreilles aux patati, aux tralala

Et butinez, comme l’abeille, sans plus de morale ni de lois…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, est tagué , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.