Sur le banc où à peine la lumière se pose
Un vieux monsieur distrait a oublié le temps
Et son livre corné de poèmes vieillots
Que ses lèvres chantaient au gré du vent
Deux écureuils gris, à peine assoupis
Au- dessus de sa tête ne faisaient pas de bruit
Et mon pas de paresse, long et silencieux
N’a pas gêné non plus ce lecteur audacieux
Si j’osais, dès demain, dans le halo feutré
Qui baigne le vieux banc de son charme doré
J’irais poser un livre et puis attendre un peu
Qu’un passant anonyme ou bien des amoureux
S’en viennent lire aussi sans crainte de surprendre
Et laissent la nuit les entendre…
j’adore!!!
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Merci belle dame !
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