J’ai pris le temps à peine
De regarder ta robe
Et ta couleur sereine
Dans le grand vent du Nord
Au loin s’étend la plaine
Où j’irais dès demain
Écouter la voix saine
De l’automne qui vient
J’ai pris le temps à peine
De m’assoir à tes pieds
Sur la terre noire et ocre
Où tu avais poussé
Demain tu seras seule
Et ta robe jetée
Aux quatre coins du monde
Sera vite oubliée…
Très jolie poème! Bonne soirée 🙂
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Merci beaucoup Souffleurdemots, et très bonne journée à vous !
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Il ne restera plus qu’un cœur mis à nu sur cette fleur habillée de rien, à présent devenue si lointaine. Elle aura vécu le temps que vivent les fleurs !
J’apprécie fortement cette écriture portée par l’illumination des images.
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Bonjour Ecrit-libriste et bienvenue sur ces pages. Merci pour ce joli épilogue, également ; l’image et les mots forment une jolie union libre que j’affectionne énormément.
Au plaisir.
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