Que le croquemitaine m’abouche avec le grand Lucifer
Que les fées des arbres m’attouchent de leurs baguettes d’or vert
Je peine à trouver de l’air, je respire à petits poumons
Que d’ennui, que de suspensions, que d’atermoiements
Que d’enfermement !
Alors je me prends à dériver encore
De page en note, de dégustation en orgie
Débauche de pensées tordues, jeu de dupes, jeu de cons
Jeux de hasardeuses virées
Entre ciel et terre, mais oui je dérape
Et que cela est bon !
Que le grand cric me croque vite à petites dents pointues
Que la raison m’abandonne à tous mes vices sans retenue
Pas d’envies, fièvre féroce, mais oui je file un mauvais coton
Une trame sidérale, une peau sans chagrin,
Une humeur de chien… !